Avant de commencer dans le vif du sujet, voici quelques photos de notre maison qui de l'extérieur n'a pas beaucoup changé à l'exception d'une fenêtre...

L'intérieur...

Par contre, même si nous ne roulons pas sur l'or, j'ai tenue à décorer un minimum l'intérieur et surtout mis des revêtements muraux et aux sols. Nous nous sentons déjà un peu plus à l'aise maintenant. L'espace est vraiment restreint, mais pour l'instant suffisant pour un couple avec un bébé encore au berceau.

Nous avons même pu investir dans un pc, bon un acheté d'occasion mais Gavin peut enfin travailler à la maison et non à la bibliothèque municipale...

Une vue du ciel pour que vous vous fassiez une idée de notre espace de vie...

Pendant que j'y suis, je me rends compte que je ne vous ai pas parlé de l'héritage et de mon choix tout le long de ce Legacy alors roulement de tambour^^:

 

* Egalité:

C'est-à-dire qu'aussi bien un homme qu'une femme pourra prétendre au titre. J'ai une nette préférence pour les filles, mais je préfère me laisse une marge de manoeuvre. Dans mon Legacy sims 3 j'avais eu un gros coup de coeur pour un homme (Yanis pour ceux qui suivait) et j'ai regretté longtemps de ne pouvoir le choisir.

 

* Strict traditionnel:

Un enfant doit être né naturellement de leurs parents de la génération précédente et être capable de tracer une lignée ininterrompue de retour au fondateur. Les enfants adoptés ne peuvent jamais être nommé héritier.

Donc voilà c'est fait, place à l'histoire!

"Ah je te trouve enfin! Tiens tu te mets au sport?"

- Oui j'ai décidé de m'entretenir j'ai tendance à m'empâter facilement.

"Ah ben c'est ça d'être gourmande"

- Je te le fais pas dire!

"Par contre, évite la machine à poids pas envie de te voir transformer en musclor."

-T'inquiète la course à pied me va très bien

"Bon, trêve de bavardage tu en as encore pour longtemps? J'ai une mega surprise pour toi!"

- Tu pouvais pas le dire plus tôt? J'ai fini! J'adore les surprises, c'est quoi???

"Si je te le dis ça ne sera plus une surprise allez file te changer et on y go!"

Je filais donc sous la douche et me changer en quatrième et suivait Anthéa, enfin, ses indications. J'avançais donc dans un des quartiers de Willow Creek me demandant ce qu'elle avait encore mijoté lorsque j'aperçus Gavin au loin planter comme un piquer et bouquinant. Je ne pu m'empêcher de sourire c'était tout Gavin ça de sortir un bouquin à la moindre occasion. Mais que faisait-il ici?

- Gavin? Mais que fais-tu ici? Je te croyais à la maison en train de bosser sur ton bouquin.

- Oui c'est ce que je t'ai dit déclara-t-il en souriant de toutes ses dents. Alors Anthéa, on lui montre?

- Vous êtes de mèches tous les 2! Allez vous enfin me dire ce que vous mijotez. C'est quoi tous ses mystères?

- Ca! Fit Gavin en se tournant pour me désigner une boutique devant laquelle nous nous tenions.

- Et? Demandais-je de plus en plus dans le flou.

- Ta future galerie te plaît?

J'ai failli m'étouffer en avalant ma salive de travers. Il venait bien de dire ma galerie??

- Qu'est-ce que tu racontes Gavin je ne comprends pas trop là...

En fait au contraire j'avais très bien compris, même trop bien compris et je commençais à flipper!

- Qu'en dis-tu? Bon c'est vrai elle ne paie pas de mine, elle est toute petite et l'intérieur à vraiment le strict minimum même pas de sanitaire mais elle n'est vraiment pas cher, environ 7200 simflouz c'est une affaire en or! Elle est pour toi ma chérie c'est obliger! Je te vois déjà dedans vendre tes magnifiques toiles. Ne pense tu pas que tu mérites un lieu pour les exposer? Tu te fais exploiter par les autres galeries qui te reprennent tes toiles pour une bouchée de pain. Elles se font des bénéfices à la pelle sur ton dos! Avec ta propre galerie ça sera tout bénéfice!

Je vois qu'il avait déjà pensé à tout et bien choisis ses arguments que dire après ça?

- Gavin... Je... Je ne sais pas trop c'est quand même une sacré somme à investir dois-je te rappeler qu'on a même pas 200 sf sur notre compte bancaire à l'heure où nous parlons? Alors réussir à réunir 7200...

- Bien sûr qu'on ne va pas l'acheter immédiatement, il nous faudra un certain temps pour réunir cette somme, mais tes toiles se vendent de mieux en mieux je suis sûr que nous aurons l'argent plus vite qu'on ne le pense. Alors qu'en dis-tu?

Je jetais un autre regard sur le petit bâtiment qui pourrait être ma future galerie. La galerie Lasmala! Ca sonnais bien quand même... Je dois dire que plus Gavin essayais de me convaincre et plus j'en rêvais. Auparavant, je n'ai jamais voulus travailler pour un salaire de misère moi ce que je voulais, c'est profiter de la vie tant que je le pouvais, sans contrainte ni compromis. Mais maintenant que j'étais maman mes priorités avait changé. J'avais un enfant, je devais me montrer responsable et pouvoir l'assumer. Je réalisais que mon travail était bien trop précaire que du jour au lendemain mon acheteur pouvait me laisser tomber et rester avec mes toiles sur les bras. Avec cette galerie je serais seule à écrire mon avenir financier puis je laisserais quelque chose en héritage à ma fille... Ce n'étais pas rien. Plus j'y pensais et plus j'avais envie de sauter le pas, même si l'angoisse de l'échec me faisais un peu peur.

Me sentant sur le point de flancher il me prit dans ses bras.

- Alors mon amour ne serait-ce pas merveilleux?

- Ca sera beaucoup de travail Gavin. Je vais devoir beaucoup peindre... Je... Je vais avoir besoin de ton soutien et savoir que tu es avec moi dans cette aventure. Je n'y arriverais pas seule j'ai peur de l'échec.

- Tu as trop de talent pour aller à l'échec! Je serai là pour toi...Toujours...

- Alors, on se lance?

- On se lance!

Pour clore notre décision nous nous embrassâmes à perdre haleine en pleine rue! Comme je l'aimais mon Gavin en cet instant! Avec lui je me sentais assez forte pour gravir les montagnes les plus hautes de willow creek! Malheureusement ce sentiment si fort de bien être et de plénitude n'étais pas fait pour durer comme vous allez vite vous en rendre compte...

Après la visite à ma future galerie, j'étais vite rentré à la maison pour m'occuper de Lina. Je n'aimais pas la laisser seul longtemps à la garderie. Puis elle grandissais si vite, chaque jour elle faisait des progrès. Bientôt, s'en que j'ai pu m'en rendre compte elle deviendrait une enfant... Mais pour l'instant elle était encore mon tout petit bébé et je voulais en profiter au maximum. Avais-je pris la bonne décision pour la galerie? Cela allait engendrer beaucoup de boulot et de temps. Temps que je ne pourrais pas passer avec ma puce... Mais je fais ça pour elle, pour son avenir décidais-je cela vaut bien des heures passer loin d'elle si c'est pour que plus tard elle ne manque de rien.

Comme elle commençait à râler signe que le sommeil n'était pas loin je l'embrassais et la déposais dans son berceau. Je sortis pour me mettre au travail. Maintenant que j'avais décidé d'ouvrir ma propre boutique il me tardait d'avoir assez d'argent pour pouvoir l'acheter!

Mais à peine avais-je attraper mon pinceau que je vis J s'approcher nonchalament et sonner à la porte comme s'il ne m'avait pas vu! Je reposais d'un geste rageur mon pinceau sur son support et me mit face à lui.

- Que viens-tu faire ici? lui crachais-je au visage. Cette fois je ne me laisserais pas insulter sans rien dire, j'étais bien plus forte aujourd'hui qu'il y a quelques mois.

- Je viens voir Gavin, il est là?

- Non il n'est pas là mentis-je Et que lui veux-tu d'abord? Si tu viens foutre la merde je te préviens je ne te laisserais pas faire!

Non mais sérieux, que venait-il foutre ici après tout ses longs mois de silence? Il ne pouvait pas nous oublier une bonne fois pour toute?

- Nous devons nous mettre d'accords par rapport à la paternité de Lina.

J'avoue que je ne m'attendais pas du tout à ça et je restais figé pendant quelques secondes assommé. Mais je repris vite du poil de la bête et mes yeux lui lancèrent des éclaires.

- Mais quelle paternité??? Tu crois avoir un droit de paternité sur MON bébé peut être? C'est un peu tard pour vouloir jouer les hommes responsable. Tu as été assez clair là-dessus la dernière fois alors ne viens pas foutre la merde seulement par plaisir. Tu ne veux pas être père inutile de me faire croire le contraire!

- Calme-toi Clara! Il faut me comprendre aussi j'étais secoué la dernière fois d'apprendre comme ça que je vais être père! Je n'étais pas prêt. Maintenant je le suis et si ce bébé est de moi j'ai aussi des droits autant que toi!

Soudain j'eus peur. Et s'il voulait me prendre ma fille? Non je ne le permettrais pas! Je devais protéger Lina, c'était ma fille à moi et je ne laisserais personne me l'enlever! Alors, je choisis de mentir, bien que je n'étais pas certaine de l'identité du père je devais l'éloigner de nous avant qu'il réduise ma famille en éclat.

- Mais que crois-tu? Tu crois que je n'ai rien fait depuis la naissance de Lina? Je voulais m'assurer que tes gênes pourris ne circulais pas dans les veines de ma fille! J'ai fait un test de paternité et je t'annonce officiellement que tu n'es pas le père! Alors va-t-en et ne reviens jamais sinon j'appellerais la police avec mon test génétique à la main comme preuve!

Je lui tournais les talons et me remis à peindre en espérant de tout mon coeur que mon bluff ai marché et qu'il sorte définitivement de notre existence...

Ce la fonctionna, il resta un instant à me regarder peindre muet cherchant sans doute quoi me dire puis finalement, à mon grand soulagement il s'en alla. Je poussais un long soupire de soulagement et repris mon travail le coeur plus léger.

Mais c'est Gavin, sortant de la maison quelques minutes plus tard qui m'interrompit de nouveau. A ce rythme je n'arriverais jamais à finir ce maudit tableau ne pus-je m'empêcher de pester silencieusement.

- Ma chérie qui étais-ce?

- Oh personne mentis-je encore. Si ça continuait comme ça j'allais devenir la reine des mythomanes...

- Pourtant j'ai entendu crier insista-t-il suspicieux.

- Mais non je te promets ce n'était personne seulement un vrp qui voulait à tout prix me refourguer sa camelotte! Tu me connais moi et ma patience légendaire... Je l'ai envoyé balader un peu trop rudement j'avoue mais je suis en plein boulot...

- Ok message compris je te laisse tranquille. Je vais m'occuper de Lina c'est l'heure de son bib à part que tu veuilles lui donner la tétée?

- Ecoute Gavin il faut que je finisse ce tableau j'ai promis de le livrer pour la fin de journée alors si je m'interrompe toutes les 5 minutes je n'y arriverais jamais!! Je répondais un peu trop durement et m'en voulais aussitôt. J'étais encore en colère contre J et son intrusion dans ma vie. Je reprenais plus doucement. Je viendrai plus tard lui donner son bain, ça ne te dérange pas de la nourrir?

- Non bien sûr c'est ma fille aussi n'est-ce pas? Répondit-il vexé. Travail bien à plus tard. Il rentra dans la maison fâché. J'hésitais à le suivre pour m'excuser mais finalement je choisissais de me remettre à mon travail. Pour l'instant ma priorité numéro 1...

 

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"Point de vue de Gavin"

Plusieurs semaines s'écoulèrent dans un rythme régulier pour Clara, dormir, peindre, manger, dormir, peindre, manger... Elle bossait comme une folle pour réaliser son projet enfin notre projet comme elle aimait le dire... Je commençais à regretter cette décision prise trop à la va-vite. Je réalisais que notre vie de famille en prenait un sacré coup. Elle n'était jamais là pour nous enfin surtout pour moi. Le peu de temps de libre c'est avec Lina qu'elle l'occupait. Elle adorait sa fille, comment lui reprocher? En tout cas nous n'avions plus de vie intime depuis un sacré bout de temps (nous n'avions rien fait depuis l'accouchement pour être clair!) et je commençais à en avoir sacrément marre.

Je m'occupais de Lina aussi bien que je pouvais, je ne m'étais jamais occupé d'un bébé et les débuts furent assez laborieux je dois bien l'avouer. Mais petit à petit je prenais la main. Lina, ma fille... J'avais beau répéter ce mot inlassablement ma fille, ma fille je n'arrivais pas à vraiment m'en persuader... Je n'arrivais pas à oublier le fait que J pouvait autant être le père de cet enfant que moi. Je n'arrivais pas à sortir de ma tête des images de Clara et lui enlacer faisant l'amour. J'avais envie de tout casser rien qu'en les imaginant... Et le pire, ce que je n'osais pas avouer à Clara, c'est que malgré la promesse que je lui avais fait d'oublier le passé, malgré tout mes efforts, je n'arrivais pas à aimer Lina. Oui je sais c'est horrible! Oh ne vous méprenez pas! J'y étais attaché a cette petite, enfin, autant que je le pouvais... Qui n'aurait pas craqué devant ce joli petit minois? Devant ses petites risettes qu'elle nous adressait si innocemment? Mais voilà, je ne pouvais m'empêcher de me demander si mon sang coulait en elle. J'étais conscient de gâcher de merveilleux moment à me questionner comme ça, il y avait des chances que ça soit ma fille tout de même, mais si,si, si... Tous ses si me pourrissaient l'existence...

Lorsque j'entendis sonner à la porte je déposais Lina (je n'arrive pas à dire facilement ma fille) dans son berceau et aller voir qui c'était.

C'était Théo Leroy, un de mes meilleurs amis...

- Hey Théo, qu'est ce qui t'amènes?

- J'étais dans le coin pour l'enterrement de vie de garçon de Tony et je me suis dit que tu aimerais peut-être venir?

- Bof ça ne me dit rien soufflais-je en me retournant pour aller m'asseoir sur le sofa.

- Sérieux Gavin tu as beaucoup changé depuis que tu vis avec cette Clara. Tes potes n'existent plus alors?

- Mais non c'est pas ça! Mais je n'ai pas envie de croiser J c'est tout...

- Il faudra bien que vous vous reparliez un jour où l'autre. Fait chier cette meuf elle a vraiment tout caser entre-nous!

- Ne parle pas d'elle comme ça s'il te plaît...

- Excuse-moi, c'est vrai tu l'aimes cette première merveille au monde!!!

Lâcha Théo d'un air ironique. Vous aurez compris, Clara n'es pas très apprécié chez mes amis. Pour eux, elle est responsable de l'explosion de notre groupe d'amis. Théo repris...

- Mais franchement mon pote la vie de couple ne te va vraiment pas... Non mais regarde-toi! Tu ne souris plus, tu as une tête de déprimé à longueur de journée... Faut te secouer Gavin!

- Si j'ai cette tête là c'est que je le suis peut-être déprimé. Admis-je. Je soufflais, j'en avais marre, cette conversation m'énervait je voulais seulement être seul. Mais à force qu'il insiste, je finis par lui parler de mes doutes et de mon manque d'affection pour Lina.

- Ecoutes mec. Tu dois faire un test de paternité, c'est la seule solution, sans ça tu ne pourras jamais être sûr.

Je le savais oui j'y avais bien pensé, c'était la solution pour être fixé une bonne fois pour toute sur le père de Lina. Oui mais ensuite? Que ce passera-t-il s'il s'avére que J est son père? J'étais perdue. Je voulais savoir et de l'autre je ne voulais pas. Quoi décider? Puis surtout, comment Clara le prendrait? Moi qui pour revenir vers elle lui avait promis que j'aimerais ce bébé comme si c'était ma chair même si ce n'était pas le cas...

 

C'est dans cet état d'esprit, perdu entre les choix que j'avais que je me posais derrière mon pc et commençait un livre...

Un livre sur ma vie, sur mes doutes et surtout mon désespoir de ne pas réussir à aimer mon enfant comme je le devrais...

 

J'y pensais encore ce soir là en préparant notre repas.

J'y pensais encore au dîner, ce qui n'échappa pas à ma Clara si perspicace.

- Gavin...

- Oui?

- Qui y'a-t-il? Je te sens a des années lumière d'ici.

- Rien ma chérie ne t'inquiète pas. Je n'étais pas encore prêt à lui parler de ce que je ressentais. J'avais trop peur qu'elle ne comprenne pas et se braque. Avec son caractère à fleur de peau un rien pouvait l'énerver...

- On c'était promis de ne plus rien se cacher. Je sais que tu vas mal et que tu mens. Insista-t-elle

- Je ne veux pas en parler pour l'instant.

- Comme tu veux! Me dit-elle boudeuse en repoussant son bol de haricots saucisse à peine entamer. Je n'ai pas faim tu m'as coupé l'appétit. Quand tu auras quelques choses à me dire tu sais où me trouver! Elle se leva et sortit de la cuisine énervé.

Je soufflais, si elle s'énervait juste pour ça comment réagirait-elle si je lui demandais un test de paternité? Encore plus déprimé qu'auparavant, je débarrassais la table...

Clara quand à elle était allé se calmer les nerfs sur une de ses toiles...

Plus tard dans la soirée, calmée elle était venuE s'occuper de Lina. Malgré tout son boulot elle tenait le soir à passer un moment avec sa fille, la câliner gagatisser avec elle. C'était leur moment à 2...

 

- Comme elle est belle ma fille. Regarde Gavin elle me souris! Oh oui ma fille t'es trop craquante bisous bisous maman!

Après l'avoir changée pour la nuit, elle la déposa dans son berceau et vint me rejoindre sur le lit.

- Gavin j'ai bien réfléchi et nous devons parler! Ca ne peut pas durer comme ça, tu as à peine ouvert la bouche ce soir au dîner. Tu m'en veux de n'être pas assez présente?

- Non bien sûr que non...

- Alors quoi? Ne sommes-nous pas bien tous les 3? On a un bel enfant, une maison bon assez petite c'est vrai mais dans l'ensemble accueillante et un travail qui nous plaît à tous les 2! Pourquoi n'es-tu pas heureux? Tu regrettes d'être revenu?

- Bien sûr que non Clara je t'aime comme un fou! Je m'approchais d'elle et lui passait mon bras autour des épaules, je ne pouvais plus reculer maintenant...

- Ca ne va pas te plaire je te préviens...

- Je préfère ça que l'ignorance et cette distance qui est en train de s'installer entre nous.

- Je veux faire un test de paternité...

Voilà c'était dit maintenant j'attendais la tornade blanche que Clara allait déclencher...

Mais contre toute attente elle resta clame, trop calme?

- Un test... Fini-t-elle par répondre. Tu ne m'avais pas dit que ça te serait égale que le père soit toi ou j pour Lina?

En faite c'était elle qui avait essayé à tout prix de m'en convaincre, mais je me gardais bien de rétablir la vérité, je marchais sur des oeufs...

- Je n'y arrive pas Clara. J'ai essayé je te promets mais l'image de J plane sur le berceau de Lina. Je n'arrive pas à faire sans c'est plus fort que moi je dois savoir! J'aimerais tellement que tu me comprennes...

- Mais je te comprends Gavin... C'est juste que ça me fait peur... J'aurais aimé que l'on oublie toute cette histoire pour repartir sur une nouvelle base, mais si tu ne le peux vraiment pas c'est d'accord...

- Tu... Tu es d'accord pour le test?

Je n'en revenais pas qu'elle ai accepté ma demande sans cris ni claquements de portes.

- Si ça peut t'aider à aller mieux me dis elle essayant de sourire.

Mais je sentais sa voix trembloter comme si elle retenait ses sanglots. Je lui déposais un baiser sur les lèvres mais le coeur n'y était pas et très vite elle me repoussa prétextant être fatiguée.

* point de vue de Clara*

Cette nuit là je ne fermais pas l'oeil de la nuit, le coeur en miette. Que ce passera-t-il si Gavin n'est pas le papa de Lina ne cessais-je de me demander. Je regardais Gavin à côté de moi dormir paisiblement comme apaisé et je lui en voulais. Oui je lui en voulais de vouloir mettre notre couple, notre vie de famille en danger juste pour une histoire de génétique.

Je me retournais de l'autre côté du lit et tenter de m'endormir...

 

 

Plusieurs semaines c'étaient écoulées depuis ce fameux soir où Gavin m'avait demandé de pratiquer un test de paternité sur Lina... J'y étais donc allé, je dois bien le dire à contre-coeur, mais le test avait été pratiqué et nous étions dans l'attente des résultats...

Ma relation avec Gavin c'était beaucoup distendu. Comme si notre vie était en stand-bye et que nous ne pourrions la continuer qu'à l'annonce du résultat... J'essayais pourtant de casser cette distance qui c'était installé entre-nous mais Gavin ne semblait ou ne voulait s'apercevoir de mes efforts de communication. A présent nous vivions pratiquement comme des colocataires vaquant chacun à ses occupations et ne se croisant qu'en de rare occasion le plus souvent pour le dîner. Je ne comprenais de moins en moins son attitude. N'était-ce pas lui qui était revenu? Je ne l'avais pas forcé ni couru après et maintenant il me faisait encore payer cet unique nuit où j'avais perdu la tête. Je me disais que jamais il ne me laisserait oublier et encore moins pardonner et je commençais à me dire de plus en plus souvent que nous avions fait une erreur en nous remettant ensemble...

 

Il s'occupait malgré tout de Lina mais je voyais que le coeur n'y était pas. Il manquait la complicité et surtout l'amour que chaque parent ressent d'un manière si profonde pour son enfant. Il avait érigé une barrière entre eux et cela me briser le coeur.

 

Toutes ces semaines de travail acharné même si elles avaient été payante m'avais épuisé physiquement et c'est avec bonheur que je retrouvais mon lit. Souvent, après la tetée, je m'assoupissais Lina dans mes bras. J'adorais ses moments là avec ma fille. Si belle et si fragile dans mes bras. Bientôt elle allait devenir enfant et ses instant de douceur serait fini. J'en profitait donc au maximum ne sachant pas si je revivrais un jour ce bonheur d'avoir un bébé à m'occuper. 

 

Coté travail, j'avais énormément progressé dans ma technique, atteignant le niveau 8 en peinture, je faisais donc de plus en plus souvent des chefs-d'oeuvre. Il faut dire que j'y passais énormément de temps, ça m'aidait bien a ne plus penser à mes problèmes personnel et plus vite que je ne le pensais, j'ai enfin réuni la somme pour acheter ma galerie d'art.

 

Un après-midi je décrochais enfin mon téléphone pour appeler l'agence immobilière de Willow Creek. J'allais enfin devenir propriétaire de magasin. C'est un peu tremblante que je composais le numéros les dés étaient jetés...

J'avais réussis à négocier le prix du terrain qui finalement s'élevait à 6293 simflouz. Enfin négocier l'agence ne m'avait fait aucun cadeau, ils avaient juste enlever quelques option non obligatoire à l'ouverture de la galerie comme les auvents et le panneaux publicitaire. Je pourrais toujours faire les travaux moi-même plus tard lorsque je l'espère l'argent rentrera à flots!

Après mon appel passer je partit immédiatement à l'agence signer le dernier contrat et bien sur déposer le chèque! Et qui ferait de moi la propriétaire de la première galerie d'art de Willow Creek!!

A peine le contrat de vente signer et mes poches délestées d'un bon petit paquet de simflouz je m'étais aussitôt dirigé vers ma boutique. Ma boutique! J'adorais me répéter ça. Je n'aurais jamais cru un jour être heureuse de travailler mais finalement les miracles existent! Il me tardait de pouvoir enfin ouvrir les portes et commencer à vendre mes oeuvres. Mais pour cela je devais aussitôt m'atteler à la tache pour reconstituer mon stock. Pour parvenir à réunir la somme nécessaire à l'achat de la galerie j'avais du me résoudre à toutes les vendre sans exception et maintenant que j'avais ma galerie je n'avait pas une seule toile à exposer, cherchez l'erreur!!

Mais j'avais surestimer mes forces et très vite je fut prise d'un malaise. Je ne m'étais pas beaucoup reposé ses dernières semaines et mes batteries étaient à plat! Je posais donc à contre-coeur mon pinceau, fermais ma boutique et rentrait à la maison.

C'est sur le chemin du retour que je le rencontrais pour la première fois, Jacques Lefebvre... Enfin a ce moment là je ne connaissais pas son nom, je ne savais pas qu'il allait prendre une place si importante dans ma vie, qu'il allait bouleverser toutes mes certitudes en ce monde... Mais je vais trop vite, j'en étais à cette première rencontre...

Je marchais dans la rue pour me rendre à mon arrêt de bus quand je vis cet homme planté là au milieu du trottoir et qui me regardait avec un petit air amusé. Sur le coup j'ai eu envie de lui envoyer une réflexion bien placer. Qu'avait-il à me fixer comme ça? Ne savait-il pas qu'il était mal poli de dévisager les gens comme ça? Mais est-ce la fatigue ou autre chose? En tous les cas je ne dis rien et passais devant lui en l'ignorant. Malgré mon sang chaud, cette après-midi là je n'étais pas d'humeur à me prendre la tête avec qui que ce soit, je n'aspirais qu'à retrouver mon lit chaud et douillet...

Mais je n'eû pas le luxe de m'offrir ce repos tant mérité... En effet, lorsque j'arrivais à la maison Gavin m'attendait assis à la table de la cuisine et je devinais immédiatement qu'il était en colère.

Je ne me trompais pas, à peine ai-je dis bonjour qu'il attaqua agressif.

- Non mais je peux savoir où tu étais? Ca fait 2 heures que je t'attends comme un con! Tu connais pas cet objet si merveilleux qu'on appelle le téléphone??

Il ne m'avait jamais parlé sur ce ton et je restais perplexe un instant que lui arrivait-il?

- Déjà tu vas me parler sur un autre ton et j'étais à la galerie. Si tu m'avais laissé parler au lieux de m'agresser à peine arrivé tu l'aurais su! Lui répondis-je sur un ton glaciale. Je n'étais pas son chien non mais!

- Ta galerie encore et toujours ton boulot!

- Tu as bien changé depuis l'époque où c'est toi qui me poussait à sauter le pas!

- Peut-être parce que les choses on changé Clara!

- Oui je vois ça... Lui répondis-je la rage au coeur, il me décevait terriblement...

- Bon tu as acheté le gâteau au moins?

Je me figeais, le gâteau? Et d'un coup je venais de me souvenir j'avais oublié l'anniversaire de ma fille! Comment avais-je pu... Il avait peut-être raison, j'avais changé au point de négliger ma famille. Je commençais à culpabiliser.

- Je... Gavin, j'ai oublié.

- Ah tiens! siffla-t-il

- Ce n'es pas grave on peut le fêter demain.

- Non ce soir!

- Gavin! Je suis exténué je tiens à peine debout ça peut attendre une journée.

- Non elle va souffler ses putains de bougie ce soir! Je suis son père n'est-ce pas? Hein??

- Bien sûr oui...

- Bon! Donc tu vas te mettre au fourneau comme une gentille petite femme. Moi je vais faire une sieste j'en peux plus.

Il sorti de la cuisine sans rien ajouter me laissant sur le cul faut bien l'avouer mais que lui arrivait-il aujourd'hui?

Je sais! Vous allez me dire que je n'aurais jamais dû lui obéir vu la manière dont il m'avait parlé. C'est vrai! Vous auriez raison! Mais voilà, je culpabilisais d'avoir oublié l'anniversaire de ma fille moi qui clamait haut et fort qu'elle passerait toujours avant tout... Pour vous avouer la vérité je n'avais pas spécialement envie de la voir déjà devenir une enfant... Sa petite enfance était passé tellement vite... Oh je languissais de voir la belle petite fille qu'elle allait devenir, mais il y avait le temps... Enfin, je crois que c'est pour ça que j'ai voulus oublier sa fête... Pouvoir passer encore un peu de temps avec mon tout petit bébé... Mais je me mettais à la tâche de lui confectionner (malgré mon don catastrophique pour la cuisine) un bon gâteau au chocolat en espérant qu'elle l'apprécie.

Je me mis donc au fourneau entouré de plats avariés et assiettes sales... A voir l'état de la cuisine, Gavin aujourd'hui avait décidé de ne pas faire sa part de tâche ménagère. J'allais me coucher tard ce soir pour que la cuisine retrouve un état de propreté acceptable...

Une fois le gâteau sorti du four j'allais chercher Gavin. Je le trouvais avachit sur le lit avec une tête à déprimer un clown. Mais je ne lui demandais pas ce qu'il avait (j'étais encore en colère pour l'accueil qu'il m'avait fait et qu'il n'ai pas jugé utile d'être content avec moi pour l'achat de la galerie).  Je l'informais d'un ton glacial que ça y es le gâteau d'anniversaire de Lina était prêt et que nous pouvions commencer la "fête" puisque Monsieur y tenait tant.

C'est donc dans une ambiance très festive comme vous vous en doutez que l'on commença à chanter la chanson d'anniversaire.

Joyeux anniversaire! Joyeux anniversaire!

Joyeux anniversaire Lina

Joyeux anniversaiiiiiiiiiire

Et c'est dans un bouquet d'étincelle...

Que mon bébé devint un jolie et merveilleuse petite fille. 

Que mon coeur de maman était remplit d'amour et de fierté! 

- Bon anniversaire ma puce!

- Merci maman je t'aime!

 Entendre ses mots pour la première fois de la bouche de ma fille eû raison de moi,Je l'enlaçais affectueusement une larmichette au bord de l'oeil, que d'émotion! Je me tournais vers Gavin voulant partager ce merveilleux moment avec lui mais ma joie retomba immédiatement. Il était resté assis, nous regardait, glaciale, je ne pouvais lire aucune émotion sur son visage, aucun signe me disant son bonheur de voir notre fille grandir. Sans souhaiter un joyeux anniversaire à Lina, il rentra dans notre chambre.

Le manque d'argent ne me permettait pas d'agrandir la maison pour faire une chambre à Lina. Avec l'aide d'Anthéa j'arrangeais donc du mieux possible un petit coin dans le salon. Je vendis la canapé pour pouvoir mettre le lit à sa place. Par contre, je ne regardais pas à la dépense, tous nos derniers simflouz y passèrent. Je voulais que ma fille se sente à l'aise, dans un endroit gai et chaleureux et je pense que je voulais compenser en la gâtant, le manque d'intérêt que Gavin avait manifesté...

- Alors ma chérie ta chambre te plaît?

- Oh oui c'est trop beau! J'adore mes pantoufles lapin! S'exclama-t-elle en agitant les pieds pour faire bouger les petites oreilles de lapins.

Mais on ne l'a fait pas à une maman, je voyais bien que le coeur n'y était pas. Je m'asseyais à côté d'elle et la pris dans mes bras.

- Ma chérie, qu'est-ce qui ne va pas? Demandais-je tendrement même si je me doutais bien de ce qui la tracassait.

- Pourquoi papa est allé se coucher sans même me faire un bisou? Demanda-t-elle avec tristesse. Je voyais bien qu'elle était sur le point de fondre en larme. J'ai été méchante?

Mon coeur bondit dans ma poitrine, je la serrais fort contre moi.

- Bien sûr que non ma chérie ne croit jamais ça! Papa est simplement fatigué il travaille beaucoup tu sais.

- Toi aussi tu travailles beaucoup!

Que répondre à ça? Quelle excuse apporter à une petite fille triste donc le père n'avait pas estimé important de ne serais-ce que lui souhaiter un bon anniversaire... Rien...Il n'avait aucune excuse et je commençais à en avoir marre des états d'esprits négatifs de Gavin qui commençait sérieusement à nous pourrir l'existence.

J'embrassais ma fille une dernière fois, l'aider à se coucher,la bordait puis je me diriger vers notre chambre bien décidé à percer l'abcès cette fois-ci.

Lorsque je le vis tranquillement endormis, mon sang ne fit qu'un tour dans mes veines et je claquais violemment la porte pour le réveiller.

- Qu'est ce qui te prend de claquer si fort la porte? Me demanda-t-il encore dans le pâté en baillant et s'asseyant au bord du lit.

- Nous devons parler de ton attitude avec Lina!

- Clara je suis claqué. Pas cette nuit, t'as vu l'heure?

- Ca m'est égale, ton attitude m'a énormément déçue ce soir je ne parlerais pas de la façon dont tu m'as parler, mais ce que tu as fait à Lina! Tu aurais au moins pu lui souhaiter son anniversaire. Partir comme ça! Que crois-tu qu'elle ressente? Elle croit que c'est de sa faute! C'est bien de traiter ta fille comme ça?

Hors de moi je ne pouvais plus m'arrêter mais j'essayais de ne pas trop crier pour ne pas réveiller Lina.

- Allez tombe les masques s'il te plaît Clara. La comédie a assez duré!

- Que... Veux-tu dire? Un peu calmé je vins m'asseoir à côté de lui.

- Cette après-midi je cherchais un bloc note pour écrire une idée de bouquin et je suis tombé sur la lettre du labo que tu avais soigneusement cacher dans tes papiers!! Comment as-tu pu me le cacher Clara? Comment?

- Je suis désolé Gavin... J'espérais que tu t'attaches à Lina avant de savoir la vérité... Je crois que... J'ai eu peur...

- Alors ça y es nous voilà fixé, Lina n'es pas ma fille...

- Non... Tu ne peux pas savoir comme je le regrette j'aurais tant voulu. Alors peut être qu'enfin nous aurions eu enfin la chance d'oublier tout ça et de repartir à zéro... Gavin... Maintenant que nous voilà fixé sur le géniteur tu dois me dire ce que tu comptes faire. Je dois penser à Lina. Penses-tu pouvoir être son père sans la rejeter comme tu l'as fait ce soir?

- Je n'en sais rien Clara! Quand je la vois c'est J que je vois.

Mon coeur se serra

- Tu ne crois pas que tu aurais dû penser à ça avant de revenir? Pourquoi es-tu revenu dans ce cas-là? Pour me faire souffrir? Pour te venger?

- Bien sûr que non Clara! Je t'aime et je pensais sincèrement pouvoir passer au-dessus de tout ça, puis il y avait une chance que ce bébé soit de moi... Quand elle était dans ton ventre c'était facile de faire comme s'il ne c'était rien passé, mais une fois née tout a été différent.

- Et maintenant il s'avère que c'est celle de J... Tu comptes faire quoi? T'en aller?

- Hors de question! Je t'aime et c'est avec toi que je veux vivre.

- Moi je ne peux pas laisser ma fille vivre dans cette ambiance de rejet, je ne veux pas la perturber. Tu m'aimes oui je n'en doute pas mais maintenant c'est moi et ma fille, ça sera toujours moi et ma fille. Alors je te demande de faire un effort sinon tu devras partir.

Je n'ajoutais rien et aller dans la salle de bain me préparer pour la nuit.

 

Je revins dans la chambre plus déprimé que jamais. J'avais dit la vérité à Gavin, malgré l'amour que je lui portais, s'il ne changeait pas de comportement vis-à-vis de Lina il nous serait impossible de continuer à vivre ensemble... Ma fille passerait toujours avant, ce n'était pas des paroles en l'air j'en étais certaine au plus profond de mon être, personne ne pouvait rivaliser avec ça, pas même Gavin...

 

*************************

Preuve à l'appui!! Le papa est bien J!!! 

 

 

 

 

Le lendemain matin lorsque je me réveillais, je remarquais (avec soulagement je dois dire) que Gavin était déjà partie pour le boulot. 

Je sautais littéralement de mon lit lorsque je vis l'heure et sans avoir le temps de passer sous la douche je m'habillais rapidement pour aller préparer le petit-déjeuner. Oui, car voyez-vous aujourd'hui c'était le grand jour! Ma fille rentrait à l'école primaire et je tenais qu'elle ai quelques chose de bien consistant dans l'estomac pour tenir toute la matinée jusqu'à l'heure du déjeuner...

- Les pancakes ne te plaise pas ma puce? Fis-je lorsque je voyais Lina pousser la nourriture avec sa fourchette sans en avaler une bouchée.

- Si sont super bon m'man

- Ben alors ma bouille d'amour qu'est ce qui ne va pas? Je vois bien que l'humeur n'y est pas. Tu sais que tu peux tout me dire?

- Mamaaaaan arrête avec ses surnoms idiot je ne suis plus un bébé maintenant! Je passe en primaire!!

Je ne pouvais m'empêcher de sourire c'est vrai qu'elle était grande ma pepette, je pouvais maintenant avoir de vraie conversation avec elle et j'adorais ça. Je lui promettais d'au moins essayer de ne plus lui donner de petits noms affectueux pour moi mais si ridicule pour elle et attendis que mademoiselle se décide à ouvrir son coeur.

- Maman? Me dit-elle enfin après 2 bouchées de pancakes avalé difficilement.

- Hum?

- Je peux rester à la maison? Steuplé steuplé!! Je veux pas aller à l'école j'ai bien trop peur!

- Le premier jour est toujours stressant mais tu vas voir tu vas adorer j'en suis sûr.

- Ah ça je crois pas! Je ne connais personne et en plus de ça je commence en milieu d'année! pfffff Vont tous se moquer de moi j'en suis sur... Oh là là j'ai mal au ventre et je crois bien que j'ai la fièvre oui c'est ça je devrais aller me mettre au lit et attendre de guérir pour aller à l'école. Tu voudrais pas envoyer ta petite fille malade à l'école tout de même?

Ah! Je ne vous avez pas dit que ma fille est une enfant précoce non? Voilà c'est fait! Elle en a de l'imagination pour essayer d'émouvoir ça maman non? Mais avec moi ça ne prend pas!

Par contre elle a des tendances à la morosité et je culpabilise beaucoup pour ça... Je crois que nos problèmes de couple n'y sont pas étranger et je m'en veux énormément.

- Non, non et non tu iras à l'école!

- T'es méchante!

- Oui, mais je t'aime tellement fort ça compense! Lui répondis-je un sourire jusqu'aux oreilles.

Je serrais très fort ma fille dans mes bras pour l'encourager et c'est ainsi que je le coeur gros, je vis partir ma fille pour son premier jour d'école.

De mon côté, je me rendais au musé de la ville pour admirer quelques toiles. 

Je suis donc monté à l'étage et admirait une à une toutes les oeuvres accroché au mur... Mon esprit commença à vagabonder et j'imaginais que c'était une de mes toiles qui étaient accrochées là, parmi tous ses artistes de renom. Je serais connu et mes oeuvres partiraient comme des petits pains et se vendraient pour des millions de Simflouz. Moi Clara Lasmala je serais entré dans l'histoire! Bon ok vous allez dire de faire attention au risque de choper la grosse tête! Mais quel artiste n'as pas l'esprit des grandeurs? Enfin pour l'instant je devrais me contenter de ma petite galerie de quartier soupirais-je. A moins que... Riant intérieurement de mon idée je me dirigeais vers le chevalet mis à la disposition des artistes en herbes. Une fois fini, je regardais rapidement si personne n'était à proximité, j'attrapais ma toile, en décrochait une que je jugeais indigne d'être exposé dans un musée et plaçait la mienne à la place. Oui je sais, je ne sais pas ce qui m'est passé par la tête pour agir comme ça c'est d'un puéril! Mais je voulais je pense imaginer ce que je ressentirais si les gens venaient admirais mon travail... Enfin toujours est-il que je m'installais sur une des banquettes et passait plusieurs minutes à regarder l'effet que faisait ma toile entre ses murs. J'allais me lever et replacer le tableau que j'avais relégué sur le sol quand un rire me fit sursauter. Je n'eu pas le temps de me retourner pour voir qui venait d'entrer qu'il vint s'asseoir à mes côtés...

- Vous avez bien raison! Me fit-il Comme le proverbe le dit si bien, "on est jamais si bien servis que par soit-même"! Très bonne toile je dois-dire! Bien que j'en ai vu des meilleurs de votre part.

Il plongeât son regard qui pétillait encore de malice dans le miens.

Je restais pétrifié quelques secondes ne pouvant détourner mon regard comme hypnotiser par ses yeux d'une lueur si particulière... Enfin? je détournais la tête,honteuse et ne sachant que répondre. La situation semblait l'amuser au plus haut point. Qui était-il d'abord? Il semblait me connaître mais j'avais beau chercher dans mes souvenirs son visage m'étais inconnu. Enfin je reconnu l'étranger que j'avais croisé la veille lorsque je sortais de ma galerie mais à part ça non, j'étais certaine de ne jamais l'avoir rencontré. Comment connaissait-il ma peinture?

Je bredouillais quelques mots incompréhensible

- Heu... Je veuillez m'excuser je... Je dois y aller, le boulot...

Et je me sauvais sans demander mon reste le coeur battant et le feu aux joues.

Je pensais encore à cet étranger au regard si beau quand Lina les cours finis vint me rejoindre à la galerie.

- Coucou m'man! Classe ta galerie!

C'est vrai que c'est la première fois qu'elle la voyait.

- Coucou ma chérie! Alors, comment s'est passé ta première journée d'école? Personne ne t'as manger? Lui demandais-je taquine

- Pfff nan! Ca été dans l'ensemble, me répondit-elle voulant la jouer blaser.

- Bon... Tu t'es fait des copains?

- Bah non ils me regardaient tous comme des merlan frit et personne est venu me parler! Et en plus j'ai reçu de sales notes, les profs m'ont saqué dès le premier jour!! Non mais j'ai eu un C!!!!! M'avoua-t-elle déçue et assez déprimé.

- Tu verras, je suis sûr que dans quelques jours ça sera comme si tu y avais été depuis toujours. Là tu es nouvelle, normale qu'ils se montrent curieux. Puis tu pouvais aller leur parler, toi. Et pour ce qui est de tes notes... Ne te met pas la pression, tu as du retard à rattraper c'est normal, mais je suis sûr que très vite tu ne m'apporteras que des A.

- Mouais fit-elle pas très convaincus.

- Allez installe-toi quelque part je n'en ai pas pour très longtemps j'aimerais finir cette toile avant de rentrer...

- Voilà ma caille, j'ai fini! J'ai pensé qu'on pourrait faire un saut à la nouvelle boulangerie qui vient d'ouvrir et se prendre des gâteaux pour le goûter qu'en dis-tu?

- Ca serait chouette! Je pourrais choisir??

- Bien sûr!

- Ouaiiiis j'adore les gâteaux!

- Je pense que j'avais remarqué! Fis-je en riant et en me remémorant à la vitesse où Lina avait dévoré sa part de gâteau d'anniversaire.

Une petite dizaine de minutes plus tard, nous arrivions devant la fameuse boulangerie/pâtisserie.

- Oh là là tout ça! J'ai envie de tout manger moi qu'est-ce que je vais choisir huuuuum Elle resta un moment, indécise le nez collé sur la vitrine ne sachant sur quelle pâtisserie jeter son dévolue. Puis finalement opta pour des mini-tartelette. Je payais  ses pâtisseries qui au vu du prix (45 simflouz!!! l'arnaque) je l'espérais serait au moins délicieuse puis nous avons pris le chemin de la maison.

(Si la boulangerie vous intéresse, télécharger sur tsr)

http://www.thesimsresource.com/downloads/details/category/sims4-lots-community/title/-bakery--muffins/id/1294424/

Lorsque nous sommes arrivés, Gavin était déjà rentré.

J'espérais qu'il serait de meilleure humeur que la veille. Je ne voulais pas d'une énième dispute.

Mais contre toute attente, ils nous accueillit pour une fois avec le sourire et une bonne nouvelle en prime!

Il avait enfin décroché la promotion qu'il convoitait depuis un long moment et avait même reçu une prime! J'étais contente pour lui et soulager que l'ambiance à la maison s'allège un peu.

- Nous sommes passés acheter des gâteaux... Tu en manges avec nous? Proposais-je

- Avec plaisir j'ai une faim de loup!

 Je déballais les pâtisseries et nous nous sommes assis à la petite table de cuisine. L'ambiance détendue fit du bien à tout le monde je crois. C'est avec joie que je voyais le visage de Lina s'illuminer. Pour la première fois nous partagions un moment en famille, un moment sans cri ni coup de gueule ou prise de tête. Qu'elle bien ça fait! Lina se mit à nous raconter en long en large et en travers sa journée d'école. Mon esprit commença à vagabonder et je commençais à me dire que peut être les choses pourraient commencer à s'arranger entre moi et Gavin? Et peut-être même qu'il pourrait s'attacher à ma fille? Je l'espérais du plus profond de mon coeur, mais pour être sincère, quand je percevais certains regards que lançait Gavin à ma fille je doutais réellement de voir ce jour arriver...

Quelques jours plus tard, eu lieu l'ouverture officiel de ma galerie! Quelle fierté mes amis! Bon je vous avoue que je n'en menais pas large! J'avais mis ma plus belle robe en essayant de m'habiller en peu plus "femme" que dans mes habitudes. Et donc ce fameux matin c'est le coeur battant que je tournais le petit panneaux signalant ma boutique ouverte! Quelle angoisse! Ca y est, les dés était jeter et j'attendis les premiers clients (en espérant qu'il y en ai) fébrilement.

Je m'étais mis devant mon chevalet pour passer le temps et essayer de me calmer un peu. Enfin, les premiers clients arrivèrent et ce que je peux dire c'est que la reaction de certain devant mon travail me mis encore plus la pression! Mais bon j'essayais de garder mon calme ( ce qui avec mon sang chaud est très mais très très compliqué) et je continuais mon travail en attendant que quelqu'un montre un réel intérêt pour l'une de mes toiles et non de la curiosité.

Et la lumière fut!!!

Je vendais mon premier tableau quel bonheur!!

Bon ce n'était pas le meilleur ni le plus cher mais c'était ma première vente. Une chape de plomb s'envola de mes épaules et je me sentais plus détendu alors que j'encaissais ce monsieur.

Il me félicita pour mon travail et ne manqua pas de me dire qu'il ne manquerait pas de parler de ma galerie à son entourage. Dans les petites villes, le bouche à oreille et aussi efficace qu'une bonne publicité et c'est gratuit en plus!

Dans la foulé, je gagnais mon 9ème point en compétence peinture.

J'avais attendu et essayé de convaincre plusieurs clients de craquer pour une de mes oeuvres mais finalement je ne fis qu'une seule vente. Mais pour une première journée je me dis que ce n'était pas si mal et c'est fourbu mais heureuse que je fermais ma boutique à la mi-journée. Il était encore tôt mais je n'en pouvais vraiment plus, j'étais comme vidé de toute énergie vitale et comme ma petite galerie ne disposait pas de tout le confort nécessaire (sanitaire/coin repas) je rentrais à la maison afin de me retaper un peu.

A peine étais-je sortis du taxi que ma fille arrivait en trombe pour me serrer dans ses bras.

- Et bien fis-je en riant Je t'ai manqué a ce point?

- Oh oui je m'ennuyais trop.

C'est vrai que faute de finance ma fille n'avait pas grand chose pour s'occuper à par quelques livres. C'est donc avec bonheur que je lui révélais enfin la surprise que j'avais préparer par téléphoné cet après-midi.

- Si tu allais voir sur le côté de la maison? Mon petit doigt m'a dit que quelque chose t'attends!

- Quoi quoi??

- Va voir au lieu de poser des questions!

- Un échiquiiiiiiiiiiier! C'est ce que je voulais en plus!!! Fit-elle toute excité

- Oui je le sais bien!

Oui, à peine mon tiroir caisse avait-il engranger le gain de ma première toile que je m'étais empressé de téléphoner au magasin de jouet de la ville pour lui commander ce cadeau. Gâter ma fille était mon plus grand plaisir.

Je regardais ma fille en pleine concentration. Pour un moment, toute tristesse avait déserté ses si beaux yeux. La voir heureuse faisait mon bonheur. Comment étais-ce possible d'aimer un enfant si fort que ça? Elle seule suffisait à mon bonheur, je ne voulais partager ça avec personne d'autre. Une évidence me tomba dessus, je venais de réaliser que je ne voulais pas d'autre enfant, je ne voulais pas prendre le risque de modifier cette relation si intense avec ma fille...

 

On entend souvent dire que la vie est un long fleuve tranquille. Excusez-moi, mais ce n'est que foutaises, dans mon cas je dirais plutôt que c'est une longue montagne russe interminable avec ses hauts et surtout beaucoup mais beaucoup de bas.

Lorsque je vous ai laissé la dernière fois je me demandais vraiment si Gavin allait arriver à s'attacher à ma fille.

Et bien c'est fait, je sais, il ne le pourra pas j'en suis maintenant certaine à 100%

Oh bien sûr il a fait beaucoup d'effort pour Lina ça je ne peux pas lui enlever. Il essaie de l'éduquer au mieux, mais ça s'arrête là, entre eux deux, ni jeux, ni câlin, inutile de parler de complicité et encore moins d'amour. Alors que faire? J'essai de protéger au mieux ma fille qui commence à se poser de plus en plus de questions, là principale étant, pourquoi son père la rejette de cette façon.

Fatalement, notre couple aussi en souffre beaucoup. Malgré moi je n'arrive pas à être objective et comprendre Gavin et pour être honnête je lui en veux. C'est lui et lui seul qui a décidé de revenir et assumer mon enfant. Je ne lui ai pas couru après, je ne l'ai pas supplié de me reprendre, rien! Et maintenant il agit en victime. Je ne le supporte de moins en moins surtout lors de dispute (de plus en plus fréquente) où il me le reproche encore ma relation adultère. Mais comment pourrais-je regretter le passé alors que de cette histoire est née la chose la plus précieuse au monde pour moi?

C'est là où nous en sommes à l'heure où je vous parle. Je sens que mon amour pour Gavin s'en es allé je n'ai plus envie de me battre pour lui. Alors qu'un couple devrait donner l'envie d'avancer le mien m'enfonce lentement mais surement dans la dépression. Il n'y a qu'à ma galerie où je me sente bien, où je me sente libre sans personne qui me demande constamment des comptes, oui car voyez-vous comme si ce n'était pas suffisant mon homme est devenu jaloux. Il suffise que je sois en retard pour que monsieur m'imagine déjà dans le lit d'un autre. Je suis à bout... Je dois prendre une décision je le sais je dois le quitter. Combien de fois suis-je rentré à la maison avec la ferme intention de lui en parler sans jamais oser? Je n'ose pas franchir le pas je veux qu'il s'en aille, mais il a tellement sacrifier pour nous... Comment lui asséner ce dernier coup de grâce?

J'en étais là dans mes questionnements lorsque je le vis entrer dans ma boutique. Lui, cet homme que je ne cessais de croiser. Cette fois c'étais la fois de trop pour me dire que ce n'était qu'une coïncidence. J'en étais sûr, cet homme me suivait. Qui était-il? Je décidais d'en avoir le coeur net une bonne fois pour toute et m'avancer vers lui prête à en découdre.

Mais lorsque je m'approchais de lui et qu'il m'accueillit avec un sourire si lumineux ma colère tomba comme un soufflet. Un homme avec un si beau sourire pouvait-il avoir de mauvaises intentions? Je ne pouvais pas lâcher son regard si envoûtant comme la dernière fois j'eus envie de m'y noyer.

- Que... Que me voulez-vous fini-je par demander mon coeur tambourinant anormalement dans ma poitrine.

- Je vous espionne depuis si longtemps que j'ai eu envie de vous approcher de plus prêt et surtout vous parler.

Je me glaçais. Il avait sortit ça d'un air tellement naturel et avec toujours ce si doux sourire accrocher aux lèvres... Mais pour le coup je commençais à vraiment flipper. Etait-il un psychopathe?

- Ben... Heu... Arrêtez immédiatement de m'espionner c'est un ordre! Ne sus-je que répondre bêtement. Comme si un tueur en série allait m'écouter. Je m'étais encore fourré dans de beaux draps. Une cliente demandant mon aide je lui tournais le dos en espérant qu'il s'en aille rapidement.

Malheureusement ce ne fut pas le cas, alors que j'encaissais ma cliente je l'entendais rire et discuter derrière mon dos. Quel étrange personnage me dis-je. Pourquoi sa présence me m'était-elle dans tous mes états? Je me comportais comme une écolière qui a son premier béguin. Cet homme me perturbait et je n'aimais pas ça du tout. Je n'arrivais pas à me persuader qu'il était dangereux même si son comportement était des plus bizarre.

Finalement, voyant que je m'évertuais à l'éviter et l'ignorer, il s'approcha de moi. Je ne pu empêcher mon corps de frémir de la tête au pied quand je sentis le souffle de son haleine dans mon coup lorsqu'il se pencha sur moi pour me souffler à l'oreille.

- Au revoir belle Clara a bientôt j'espère...

Puis il s'en alla. Je restait tremblante le souffle court quelque instant puis repris mon activité pour essayer de me sortir cet étrange rencontre de la tête.

Je repensais encore à cet étranger lorsque je faisais ma caisse ce soir-là. Entre peur et excitation je n'arrivais pas à me décider. Tout mon coeur me disait que j'avais envie de le revoir tandis que ma raison m'envoyait des signaux d'alarme pour me dire d'être prudente. Ce type avait quand même admis de but en blanc qu'il m'espionnait depuis déjà quelques temps!

- Allez Clara, un peu de sérieux fais ta caisse! Me motivais-je intérieurement.

C'est heureuse que je comptais les chèques et billets. J'avais fait 3 ventes aujourd'hui pour la modique somme de 1594 simflouz! J'allais enfin pouvoir faire construire une chambre à ma puce. J'espérais qu'Anthéa s'en occuperait rapidement, ses derniers temps je n'avais plus beaucoup de ses nouvelles et me demandais si elle était encore là à nous regarder de loin...

Ce soir-là, après avoir fermé ma boutique je n'avais pas envie de rentrer tout de suite à la maison. Je savais déjà que Gavin comme à son habitude serait maussade toute la soirée et rien que l'idée me déprimait. Je devrais bien rentrer tôt ou tard pour m'occuper de Lina mais pour l'instant c'était au-dessus de mes forces. Je décidais donc d'aller faire quelques pas au parc et trouvant un banc de libre je m'y installais.

Mais à peine étais-je là depuis 5 minutes qu'une femme vint m'y rejoindre. Je soufflais d'agacements, ce n'est pas encore aujourd'hui que je trouverais un moment de solitude. Oui, car dans cette ville s'en devenait presque maladif, dés qu'une personne se trouvait isoler il y avait toujours quelqu'un pour venir lui tenir compagnie. Je ne dis pas que c'est une mauvaise chose, au contraire personne ne reste isolé mais par moment qu'est-ce que j'aimerais qu'on me foute la paix et qu'on me laisse profiter du calme apaisant de ce magnifique parc! Bref j'abandonnais l'idée saugrenue d'un moment de tranquillité et commençais à papoter avec cette personne (très gentille entre parenthèse) et pour joindre l'utile à l'agréable lui donner l'adresse de ma galerie. Tant qu'à faire autant me chercher des clients hein. Nous étions en pleine discussion enfin moi pour être honnête sur les magnifiques toiles qu'elle pourrait trouver dans ma boutique quand mes yeux faillir bien jaillir de leur orbite lorsque je vis déboucher au coin d'une allé mon psychopathe adoré.

Je me levais d'un bon, cette fois s'en était trop et là pour le coup je commençais à vraiment avoir la trouille. Sans lui laisser le loisir de parler en premier je criais presque:

- Allez vous en où j'appelle la police je vous préviens!

- C'est moi la police ma belle Clara! Que puis-je pour votre service?

Non mais il se foutait vraiment de ma gueule en plus?

- Vous la police? Et bien permettez-moi de vous dire qu'il engage vraiment n'importe qui!!!

Il souriait toujours... Je dois bien avouer que j'adorais ce merveilleux sourire Gavin en était si avare que le moindre signe de bonne humeur me réchauffais le coeur... Non mais arrête Clara! C'est un malade ce mec qu'il travaille dans la police ne veut rien dire il n'y a qu'à voir Dexter...

J'allais me sauver lorsqu'il m'attrapa par la main.

- Clara je voudrais tellement vous parler...

Il me suppliait presque, je m'avouais vaincu et le suivais jusqu'à un banc de libre.

- Je ne voulais pas vous faire peur me dit-il doucement.

- Et ça vous arrive souvent d'espionner les gens? Demandais-je prudente mais je pouvais lire dans son regard qu'il était sincère. Il rigola doucement.

- Heureuse que cela vous fasse rire!

- Non je suis désolé je rigole toujours quand je suis gêné... Je... Ne vous espionne pas vraiment Clara. Je me suis mal exprimé tout à l'heure je ne suis pas français voyez-vous et j'en encore beaucoup de mal avec votre si jolie langue.

- Permettez-moi de vous dire que vous vous débrouillez très bien! C'est vrai qu'elle avait déjà remarqué ce petit accent. Un accent dont elle n'aurait su dire d'où il venait c'était la première fois qu'elle entendait ce genre d'intonation si particulière.

- En tout cas vous avez l'air de bien me connaître alors que moi je ne connait même pas votre nom! Rajoutais-je

- Oh mais oui c'est vrai! Jacques Lefebvre pour vous servir!

Jacques Lefebvre... Ce nom ne m'étais pas étranger mais j'avais beau chercher je ne trouvais pas d'où je l'avais déjà entendu.

- Et donc vous me connaissez? Ma curiosité avait pris le dessus

- Oui je suis amateur d'art je vous ai acheté beaucoup de vos oeuvres avant que vous ouvriez votre galerie.

Ah mais oui! Maintenant en effet je me rappelais ce nom. Je n'avais jamais pu mettre un nom sur un visage pour la simple raison que par le passé j'envoyais toutes mes toiles aux acheteurs par colis poste.

- Je dois dire que vous m'avez fait une sacré frousse! Je vous prenais déjà pour le nouveau Dexter de willow creek! Ne pu-je m'empêcher d'avouer en riant de soulagement. Mais pourquoi tous ses mystères?

- Je trouvais ça amusant de vous regarder de loin et voir votre réaction m'a beaucoup amusé. Puis je voulais m'éviter de souffrir.

- Souffrir?

- Oui je suis tombé amoureux de vous dés que mes yeux se sont poser sur vous Clara...

- Amoureux de moi? Répétais-je bêtement

Je commençais à me sentir gêner. Bien que je sois flatter faut pas se mentir non plus, je n'étais pas libre et même si mon couple traversais de grosses turbulences je ne voulais pas glisser sur la pente de la trahison. Non, maintenant j'étais une femme responsable et Gavin ne méritait pas ça même si je songeais à le quitter... J'étais gêné, ne sachant que répondre à ça. Il m'évita de le faire en reprenant.

- Ne vous inquiétez pas je sais que mon amour pour vous ne pourra jamais se concrétiser je sais que vous vivez avec quelqu'un et que vous avez une adorable petite fille. C'est pour ça que j'ai beaucoup hésité à venir vous aborder... Mais j'aimerais être votre ami.

- Heu oui pourquoi pas?

Faut dire que c'est pas mes amis qui se bousculaient au portillon. Depuis mon arrivé à Willow je n'avais pas eu beaucoup de temps de disponible pour lier des liens d'amitié entre mes histoires de coeur et mon boulot. Je réalisais que j'avais vraiment besoin d'un ami et Jacques semblait si gentil... 

A mon grand dépit, nous avont été interrompu il fallait s'en douter pas une femme qui vint s'installer sur notre banc.

- Bonjour Jacques! Fit elle en lui adressant un signe de mains et un clin d'oeil que je trouvais aguicheur.

- Bonjour Tiffany comment vas-tu?

- Oh très bien ma pepette a repris du poil de la bête depuis la dernière fois où tu l'as vu. Il faudra que tu viennes à la maison elle sera heureuse de t'accueillir.

Je la regardais de travers. Elle draguait Jacques sous mes yeux là non? J'avais bien envie d'étriper cette femelle en rut sut le champ, elle voyait pas qu'elle dérangeait?

- Oui pourquoi pas fit Jacques prudent. Je te présente Clara une amie à moi fit-il

- Lut! Dis-je du bout des lèvres. Mais très vite Jacques m'appris que c'était une femme qu'il avait aidé à retrouver sa chatte coincé en haut d'un arbre.

Je suis encore resté une demi-heure avec eux deux parlant de tout et de rien puis j'ai pris congé il commençait à se faire tard et il était temps de rentrer à la maison.

Lorsque je débouchais sur le grand terrain j'eu le plaisir de constater qu'Anthéa avait fait les modifications à la maison. L'extérieur ressemblait enfin à une vraie maison avec même une petite terrasse et le meilleur, Lina avait enfin sa propre chambre. J'étais donc d'excellente humeur en passant le perron de la maison.  

Humeur qui retomba vite lorsque Gavin semblant m'attendre me tomba dessus.

- Et c'est à cette heure que tu rentre? Où est-ce que tu étais encore passé à traîner je ne sais où? J'ai appelé il y a déjà 2 heures à la galerie et je n'ai eu que ton foutus répondeur??

Vous entendez ça? A croire que c'est à une ado qu'il s'adresse et non à sa femme. J'essayais de retenir la colère qui était montée en moi et menacer de déborder. Je détestais quand il me faisait une scène devant Lina.

- Pas ce soir Gavin fis-je épuisé moralement et en m'asseyant sur le canapé. Je ne te dois pas de compte et je te demande d'éviter de me faire tes crises de jalousie devant la petite. J'étais avec des amis si ça t'intéresse...

- Ah bon? Toi tu as des amis? Première nouvelle! Bon vu que je suis de trop je sors ce soir.

- Oui va-y pour une fois je pourrais enfin passer une soirée sans avoir a souffrir ta tête de déprimé chronique! Lui envoyais-je méchante. Il m'avait fait de la peine, encore une fois... Malgré tout, je ne pu empêcher une larme de s'échapper et rouler le long de ma joue.

- Maman tu pleure? Me demanda Lina qui s'était fait toute petite pendant la dispute.

J'essuyais rapidement les traces de mon chagrin.

- Non ça va aller ma chérie ne t'en fais pas.

Mon coeur se serra de voir ma fille inquiète de me voir pleurer alors que je savais que dans son petit coeur à elle l'angoisse se bousculait. Je savais que chaque scène ou dispute la bouleversait plus qu'elle ne laissait paraître.

- Si tu allais dans ta chambre faire tes devoirs pendants que je prépare le repas?

- D'accords maman...

Je la regardais rentrer dans sa chambre triste. Je décidais d'aller la voir plus tard pour la consoler, mais je ne me sentais pas capable pour l'instant au risque de plus la perturber qu'autre chose.

Je sortais les ingrédients nécessaire du frigidaire et commencer à préparer le dîner. 10 minutes plus tard peut-être, mon portable ce mit à vibrer. J'hésitais à le sortir de ma poche pensant que c'était peut-être Gavin voulant s'excuser comme toujours et c'était la dernière personne à qui je voulais parler pour l'instant! Mais non, ce n'était pas lui, mais Jacques. Je décrochais vivement.

- Jacques? Fis-je étonné de son appel (on venait de se quitter il n'y a même pas une demi-heure.)

- Hello ma belle Clara souffla-t-il dans l'appareil avec une voix si sensuel que tout mon corps en frémis.

- Sa...Salut Jacques fis-je perturbé. Je n'aimais pas les réactions que cet homme éveillait en moi mais malheureusement je n'y pouvais rien. Tu... a oublié de me dire quelque chose?

- Non... Je voulais simplement m'assurer que tu es bien rentré chez toi. Je n'ai pas pu résister à t'appeler je ne te dérange pas au moins?

- Non... Non pas du tout... Oui je suis bien rentré merci...

- Ca va? Tu as une voie bizarre.

Pouvait-il me connaître si bien après si peu de temps passer en compagnie l'un de l'autre?

- Pas trop avouais-je ne pouvant lui cacher la vérité. Le besoin d'avoir un ami, un confident était tellement fort...

- Tu veux en parler?

- Non pas ce soir Jacques... Mais merci d'avoir appelé tu ne sais pas le bien que cela me fait...

- Ca sert à ça les amis. On se revoit bientôt ok?

- OK...

Je raccrochais le coeur un peu moins lourd. J'enfournais mon gratin puis me dirigeais vers la chambre de Lina.

 

- Ca va mieux ma chérie? Fis-je doucement

- Hum... Fut simplement sa réponse.

- Je suis désolé que tu ais assisté à notre dispute. Je te promets que ça va finir par s'arranger.

Elle hocha la tête faisant mine de croire à mon mensonge. Puis après un silence demanda

- Pourquoi papa il est toujours fâché contre nous?

Que répondre? Je dois dire que je fus sauvé par le gong quand je sentis une odeur de brûler venir de la cuisine. Mon gratin fis-je en me précipitant hors de la chambre.

Un incendie c'était déclaré et commençait déjà à se répandre à tous les meubles avoisinant la vieille cuisinière. Vif comme l'éclair, j'attrapais l'extincteur et essayait d'éteindre l'incendie avant qu'il ne se propage dans toute la maison. Tout en luttant contre les flammes je maudissais Gavin. Encore une fois, il montrait par son absence que je ne pouvais jamais compter sur lui. Je me débrouillais seul pour éteindre ce fichu incendie. Une fois la dernière flamme réduite à néant. J'attrapais mon téléphone pour commander une pizza. Nous avons mangé en silence sur le canapé du salon puis après avoir bordé Lina j'allais me coucher autant épuiser physiquement que moralement...

Les jours suivants, les conflits c'était un peu tassé au fil des jours, mais je savais que ça ne durerait pas comme toujours...

J'essayais de me noyer dans le travail et à peine réveiller un morceau avalé, Lina mise à l'école que je courais me "réfugier" dans se seul lieu où je me sentais vraiment à l'aise, ma boutique. Je ne peux pas dire que les affaires étaient très florissante. Ici aussi la crise était passé et j'avais beaucoup de mal à vendre mes toiles. Depuis le jour où j'en avais vendu 3 d'affilé les choses c'était calmé et j'ai passé plusieurs jours sans qu'aucuns clients ne se décide à m'en prendre une où alors la moins chère du lot... J'essayais de rester positive mais c'était très dur d'attendre une vente qui ne venait pas. Je commençais même à regretter l'agrandissement fait dans la maison, tous nos simflouz y était passé. Heureusement que Gavin avait en revenu fixe qui nous permettait d'assumer nos dépense courante. Mais j'acceptais de moins en moins d'être obligé de compter sur lui et je ne pouvais pas rester avec lui uniquement pour le côté financier. Je m'accrochais donc à ma galerie espérant que les ventes décollent enfin.

Laissez-moi deviner, vous vous demandez où j'en suis avec Jacques n'est-ce pas espèce de petit curieux? Et bien Jacques et moi sommes devenus d'excellent ami. Il m'appelle souvent à la galerie, car il sait que c'est l'endroit où je peux parler sans crainte de devoir me justifier auprès de Gavin. C'est malheureux quand on sait que je ne fais rien de grave et que je me cache pour parler à mon ami, oui, Jacques et moi sommes uniquement ami et rien de plus. Mais ça Gavin n'arrive pas à le comprendre, il me répète toujours qu'il attend la première occasion pour me sauter. Agréable non? En tout cas, Jacques n'a plus jamais fait d'allusion à l'amour qu'il me porte et je crois qu'il n'était pas vraiment sérieux en disant cela. Il cherchait simplement une amie moi aussi nous nous sommes trouvé, point barre.

- Papa! Tu m'aides dans mes divisions c'est trop dur j'y arrive pas. Je demandais un peu craintive à mon père.

- Lina tu ne vois pas que je suis occupé? Va donc un peut t'amuser je t'aiderais après!

Je soufflais de dépit, fallait que je finisse mes devoirs moi! Papa de toute façon, il avait toujours un truc plus important à faire que de s'occuper de moi. Au lieu de rentrer dans ma chambre j'allais dans celle de mes parents. Maman me manquait j'avais hâte qu'elle arrive et c'est dans sa chambre que je sentais le plus sa présence quand elle était au travail. J'adorais poser ma tête sur son oreiller tout doux et y sentir son parfum.

Je pensais à papa qui m'avait encore envoyé paître comme toujours. Maman avait beau dire, moi je savais que c'était de ma faute si papa ne m'aimais pas. Je voudrais vraiment savoir ce que j'ai fait. J'enviais tellement les copines à l'école, leur papa qui venait les chercher à la sortie de l'école, qui les embrassait, les félicitait de leurs bonnes notes, jouait avec elle... Pourquoi moi mon papa ne faisait pas toute ses choses avec moi? Je devais avoir fait une chose de terrible, mais je ne me rappelait pas quoi et ça me rendait triste tout le temps. J'allais me lever du lit lorsque j'aperçue un livre dépassant de sous le lit. Je l'attrapais et lisait le titre sur la couverture: Lina, ma fille?

Je n'en revenais pas! Papa avait écrit un livre tout entier pour moi! Tout d'un coup mon coeur se réchauffa. Je n'avais pas dû être si méchante que ça pour qu'il m'écrive un livre rien qu'à moi. Curieuse je l'ouvrais et commencer à lire...

Après avoir fini ma journée je suis allé retrouver Jacques au central Perk. Nous nous y retrouvons souvent pour y boire un café et discuter de tout et de rien. Je lui ai tout raconté de ma vie. Il sait que Gavin n'es pas le père de Lina, il ne m'a pas jugé, juste écouté vider mon coeur.

Alors que lui sais pratiquement tout de moi, moi je ne connais presque rien de lui il est tellement réservé. Il n'aime pas parler de lui et je le respecte. Je me dis que lorsque nous nous connaîtrons mieux il réussira peut être à s'ouvrir à moi. En tout cas Jacques est devenu pour moi la personne qui compte le plus après Lina.

- Alors, c'est pour ce soir tu es vraiment sur de toi? Tu ne le regretteras pas?

- Oh non j'ai déjà trop attendue il est temps que nous prenions chacun une route différente. Après tout ce que je t'ai raconter comment peut tu penser que je puisse le regretter? J'étouffe, c'est décidé, ce soir j'annonce à Gavin que je le quitte.

- Bah en fait je t'ai demandé ça pour la forme, mais honnêtement je suis très content que tu ai enfin pris ta décision. J'espère seulement que tu vas aller jusqu'au bout.

- Non cette fois je ne reculerais plus.

Nos rendez-vous "amicaux" ne durais jamais assez à mon goût et c'est avec regret que je lui disais au revoir. Mais cette fois je devais discuter avec Gavin cette situation de perpetuel conflit avait déjà trop duré.

- Alors, ton rendez-vous au central Perk c'est bien passé? Fit-il dés que je passais le seuil de la porte avant même de me saluer.

- Tu me fais suivre? Lui répondis-je fatigué de devoir encore me justifier pour la énième fois.

- Pas besoin, les mauvaises langues suffise, certaines personnes sont trop heureux de me faire savoir que je suis encore cocu. 

- Si ça te plaît de penser ça va-y. Je vois que la confiance règne. Lina à déjà dîner? Je lui demandais pour changer de conversation me voilà rentré depuis même pas 2 minutes et un mal de crâne me vrillais déjà les tempes. Je voulais attendre que Lina soit couché pour parler séparation.

- Lina? Mais elle est avec toi, me répond Gavin étonné.

- Comment ça avec moi? C'est toi qui devait la garder j'avais bien trop de boulot à la galerie je t'en ai parlé! Lui répondis-je la voix de plus en plus forte, prise par une soudaine angoisse qu'avait-il fait de ma fille?

- Elle m'a dit y'a plus de 3 heures qu'elle s'ennuyait et qu'elle allait de rejoindre à la galerie! Je réparais l'évier j'ai pas trop fait attention à ce qu'elle me disait, mais je suis pratiquement sûr que c'est ce qu'elle m'a dit.

- Pratiquement sûr? Lui crachais-je au visage j'étais morte d'inquiétude où était elle? Ma fille seule dans la ville en pleine nuit... 

Sans plus faire attention à Gavin j'attrapais mon téléphone et appelait la seule personne qui pouvait m'aider...

 

A SUIVRE...

Une demi-heure après mon coup de fil, il arrivait, lui Jacques le seul homme dont j'avais envie de voir en cet instant. Ne vous méprenez pas, bien que sa présence et son amitié étaient précieuses pour moi, en cet instant c'était uniquement sont statut d'enquêteur à la crim' qui comptait à mes yeux. Il allait retrouver ma fille, c'était son job après tout. J'avais donc mis  au rencart la jalousie de Gavin et je me jetais dans ses bras au bord de la crise de nerf.

Il me serra fort contre lui pour essayer de me calmer

- Ca va aller Clara calme-toi, il me dit de sa voix si douce et apaisante. Arrête de pleurer et raconte moi ce qui s'est passé je n'ai pas tout compris au téléphone, Lina a disparu?

Je me détachais de lui et essayer de reprendre un minimum le contrôle de mes émotions. Je ne devais pas perdre les pédale, je devais être forte pour gérer tout ça. Je ne voulais pas envisager le pire, imaginer ce qui était advenu de Lina, je voulais juste agir et partir à sa recherche. Alors; je lui racontais tout de ma voix quasi-hystérique, enfin le peu que je savais. Gavin, lui restait à côté de nous, passant son regard emplit de colère de l'un à l'autre. Je voyais bien qu'il était furax. Il n'avait sans doute pas apprécié le fait que j'appelle Jacques à l'aide et encore moins le passage du câlin, mais pour être franche, en cet instant ses états d'âmes étaient le cadet de mes soucis. Je lui en voulais même, pour moi il n'avait pas prit soins de ma fille et quelque chose me disait, un pressentiment qu'il s'était passé quelque chose de grave cette après-midi.

- Ne t'inquiète pas, je suis sûr qu'on va la retrouver saine et sauve. Je vais appeler la centrale et nous allons mobiliser toutes les patrouilles disponibles pour la rechercher. Je te tiens au courant.

Il avait déjà tourné les talons que je l'attrapais par le bras.

- Hors de question que je reste tranquillement chez moi alors que ma fille est dieu je ne sais où dans le froid et l'obscurité! Je viens avec toi et c'est non négociable!

- Ok viens s'avoua vaincu Jacques. Vous restez ici, on ne sait jamais si elle revient, adressa-il à Gavin en lui jetant un rapide regard.

Enfin, nous sommes sortit de la maison pour partir à la recherche de ma fille.

Pendant des heures nous avons parcouru la ville, inspectant chaques ruelles sombres, chaque parc, nous n'avons laissé passer aucun endroit où elle aurait pu se réfugier enfin presque. Je ne cessais de me demander ce qui avait pu se passer pour qu'elle décide de fuguer. Mais était-ce une fugue? Et si elle avait été enlevée par un malade? Un pédophile peut-être? Et plus je laissais mon esprit imaginer ce qui lui était arrivé et plus l'angoisse monter en moi. J'en mourais si je ne devais plus jamais revoir ma fille. Pour couper court a ces terribles pensées je courais de plus belle regardant partout où mes yeux pouvaient se poser pour essayer de trouver un indice de son passage mais rien.

- Hey Clara! M'appela Jacques courant un peu derrière moi.

Je m'arrêtais haletante

- C'est l'école de Lina?  On inspecte?

- Okay fis-je sans trop y croire. Que serait-elle venu faire à son école?

Mais en nous approchant mon coeur bondit dans ma poitrine, j'avais entendue un bruit de crissement de gravier. Je m'approchais vivement du portail qui donnait sur la cour...

Et c'est là que je la vie, ma puce... Même de loin, je pouvais voir que quelque chose n'allait pas, elle était là assise sur ce banc de cours d'école, balançant les jambes à un rythme régulier. J'avais envie de courir la retrouver, mais avant je me tournais vers Jacques il était préférable que je sois seule à aller parler à ma fille.

Je le serais fort contre moi pour le remercier, sans lui je ne suis pas sûr que j'aurais pu faire face a tout ça. Et sans réfléchir vraiment à ce que je faisais je lui déposais un léger baiser sur les lèvres. Sans attendre sa réaction je me sauvais et aller retrouver ma fille.

Le contre coup de ses dernières heures m'arriva d'un coup sur les épaules. Je me sentais vidé de toute énergie. C'est à bout de force que je m'asseyais à côté de Lina. Elle avait levé la tête à mon approche et même si je pu lire le soulagement sur son visage lorsqu'elle me vit, elle baissa la tête pour continuer à fixer sans sourciller le sol. Je suis  resté silencieuse pendant quelques minutes, cherchant la meilleure manière de parler à ma fille. Bien que j'étais soulagé de voir que rien de grave ne lui était arrivé et que mon premier élan était de la serrer dans mes bras et la couvrir de bisous, j'étais aussi fâché qu'elle soit partie comme ça s'en rien dire. Mais ce n'était pas le moment de lui faire la leçon. Il avait dû se passer quelque chose et je devais savoir quoi.

- Ma chérie. Tu veux bien m'expliquer ce qui t'as pris de partir comme ça sans le dire à personne? J'étais morte d'inquiétude...

- Je veux plus que tu sois triste, je veux plus que tu gâches ta vie à cause de moi alors je suis partie pour que toi et Gavin vous ayez votre bébé à vous et que tu sois heureuse...

Je pris ses paroles en pleine poitrine.

- Qu'est-ce que tu racontes voyons. Je ne gâche pas ma vie à cause de toi. Mais qui a bien pu te mettre cette idée dans ta tête?

- C'est Gavin qui le dit dans son livre...

Son livre? De quel livre parlait-elle. Et pourquoi l'appelait-elle Gavin? Elle savait, j'en étais persuadé...

- Quel livre ma puce?

Elle se pencha sur son sac à dos ouvert et en sortit un volume qu'elle me tendit. Lorsque je lisais le tire sur la couverture je compris immédiatement et la colère monta en moi. Ainsi Gavin avait tout raconter notre vie dans un livre mais en plus de ça il l'avait laissé traîner dans la maison. Avait-il fait exprès pour que Lina tombe dessus? J'essayais de ravaler ma fureur et me rapprocha de ma fille pour la prendre dans mes bras. La rassure pour l'instant c'est tout ce qui m'importait.

- Ma chérie mais c'est toi qui fait mon bonheur je n'ai pas besoin d'autre bébé puisque je t'ai toi. Tu sais ce qui me rend triste? Je lui demandais en la regardant sans pour autant la lâcher.

- Non fit-elle en secouant la tête

- C'est quand je te vois triste. Alors ne veux-tu pas me faire une sourire?

Elle essaya d'esquisser un sourire.

Bien que je ne sache pas exactement ce que Gavin avait pu écrire dans son bouquin je lui demandais.

- Tu... Veux que je te parle de ton vrai papa?

Je la sentit se raidir contre moi.

- Non!

- Bon... Comme tu veux. Mais je veux que tu saches que je te parlerais de lui dés que tu en ressentiras le besoin. Je ne te cacherais plus jamais rien.

Par mes mensonges, j'avais faillis perdre ma fille et je me promettais de ne plus jamais rien lui cacher.

Lorsque nous sommes rentrées à la maison, Gavin visiblement soulagé de savoir Lina saine et sauve vint la serrer dans ses bras.

Il fut un temps où cette scène m'aurais réchauffer le coeur. Mais aujourd'hui cela ne me fit ni chaud ni froid. J'étais fatigué de tout ça, je ne voulais qu'un peu de plénitude dans ma vie, je ne voulais plus de disputes, plus de méchanceté jeter gratuitement à la figure plus de cris ni de larmes...

Avant de rentrer à la maison, nous avions prit un encas. J'embrassais donc  ma fille de toutes mes forces et  l'envoyais se coucher. Elle ne se fit pas prier la pauvre chérie exténuée par cette grosse journée riche en émotion.

Une fois que je fus certaine que Lina était tombée dans les bras de Morphée, je rejoignais Gavin qui c'était installé dans le salon. Le moment était venu...

 

Je m'asseyais épuiser sur le sofa, l'énergie et le morale dans les chaussettes.  Je serais bien aussi aller me coucher mais je ne pouvais plus reculer, je devais annoncer à Gavin notre rupture. 

 - Gavin je...

Il me coupa

- Clara je suis tellement désolé. J'ai compris que je n'étais qu'un idiot immature de rejeter Lina et faire peser ma rancoeur sur elle. Je te promets qu'à partir de maintenant je vais être un bon père.

Des paroles encore des paroles... J'avais entendu de couplet tellement de fois. Je sais qu'il le pensais mais je savait aussi que dans quelques temps tout recommencerais et ça je ne pouvait plus l'accepter.

- Non Gavin c'est trop tard. Dis-je inflexible

- Ca veut dire quoi?

- Que c'est fini, lâchais-je sans mettre de gants

- QUOI? Alors ça y est? Après tout ce que j'ai fait pour toi, tout ce que j'ai sacrifié tu me jetes comme ça?

- Déjà tu vas baisser le ton. Regarde la vérité en face, nous n'arrêtons pas de nous disputer, c'est malsain pour nous et encore plus pour Lina. C'est préférable que nous nous séparions avant de nous détruire totalement.

-Je suis sûr que c'est à cause de ce conard de flic!

- Bon je pensais que nous aurions pu avoir une discussion entre adultes mais apparemment tu veux te comporter en crétin jusqu'au bout. Libre à toi, moi j'en ai marre. Je te demande de quitter cette maison. Tu pourras venir chercher tes affaires plus tard, mais pour l'instant j'ai besoin d'être seule...

 

Sans rien ajouter de plus, la dialogue rompu, Gavin sortit de la maison les épaules basses. Je le savait malheureux comme la pierre mais je ne pouvais rien y changer. Je ne pouvais plus vivre avec lui. Pourtant je l'avais aimé, je tenais encore à lui mais plus assez pour songer à finir ma vie à ses côtés...